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Association Saint-Martin

L'association a été créée en 1997. Elle se propose d'aider à la préservation, à l'aménagement et à l'entretien de l'église Saint-Martin de Bizeneuille. ( bulletin d'adhésion )

Activités
Repas annuel le dimanche après le 11 novembre.
Participation à des brocantes


saint Martin

Martinus naquit en 316 (après J-C) à Sabaria en Illyrie, aujourd'hui Szombathely en Hongrie, dans une forteresse où son père militaire, est en garnison avec un détachement de l'armée romaine. L'empereur Constantin I le Grand est alors à la tête de l'empire romain. On ne connaît pas la nationalité exacte du père, mais c'est probablement son métier qui lui fait donner à son fils le nom de Martinus, dérivé de Mars dieu de la guerre pour le monde romaine. Sa mère est vraisemblablement une fille du pays.
Martinus est âgé d'un an lorsque sa famille part pour Pavie, ville de l'Italie du Nord.
Sulpice Sévère (v 360 -v 420) historien chrétien d'expression latine, rapporte qu'en 332, l'empereur Constantin décide de ramener de 18 à 16 ans l'enrôlement obligatoire du fils aîné (ou unique) des vétérans de son armée. C'est donc en 332 que Martinus fut incorporé dans l'armée romaine.
N'étant pas aguerri au maniement des armes, Martinus n'est pas envoyé au front. Sous l'uniforme, nous dit Sulpice sévère qui deviendra le " biographe" du futur saint Martin (et qui devra sa renommé à sa "Vie de saint Martin"), Martinus se comporte de la manière la plus vertueuse qui soit : dévouement aux malades et aux indigents, humilité, modestie, ne gardant de sa solde que le strict nécessaire ayant distribué le reste aux plus pauvres.

C'est à Amiens (France) où il se trouve en garnison, que durant l'hiver 334 a lieu la célèbre scène du "manteau" qui devait participer à la renommée universelle de Martin.
Il gelait à pierre fendre et les plus pauvres, par centaines mourraient de froid. Martin à cheval rentrant dans la ville, vit un malheureux gisant à terre, à demi nu, qui implorait la pitié des passants. Nul ne se détournait.
Martin venait de distribuer ses dernières pièces. Il ne possédait plus que son uniforme et son arme. Il saisit son glaive et un seul coup coupa en deux son manteau, enroulant aussitôt le pauvre hère dans l'une des moitiés. Martin le soir même eut une vision du Christ.
Le poète et prédicateur frère Daniel de Paris du Vlll ème siècle écrira : " Quel beau coup d'épée ! On dit que Roland fendit la tête d'un homme jusqu'à la mâchoire ; on dit qu'Olivier trancha le corps d'un autre tout entier. Aucun n'a frappé un coup qui vaille celui-là et l'on en verra point frapper de pareil jusqu'à la fin du monde".
Martin démissionne de l'armée pour consacrer en toute humilité sa vie aux plus démunis.
Il reçoit le baptême en 335.
En 371, sa réputation d'ascète et de thaumaturge, lui valut malgré lui d'être porté par le peuple sur le siège épiscopal de Tours (France).

Martin meurt en 397, à l'âge de 81 ans, le dimanche 8 novembre (dixit Grégoire de Tours) à Candes prés de Tours. Saint Martin restera pour les hommes de bonne volonté le symbole universel de l'amour d'autrui et du don de soi.


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© Lartigaud